Friday, August 23, 2013

Soumission

Donc on avait soumis l'article sur la souris verte en novembre et le jour de Thanksgiving, l'éditeur nous avait répondu: "Faites-en plus".
J'aurais pu satisfaire l'éditeur en 2 mois, mais le chef a dit: "Ah non, si tu ajoutes tes nouveaux résultats, tu envoies l'article à un 'bon journal'".
Mais pour envoyer à un 'bon journal', il fallait remettre l'ouvrage sur le métier. Et parfois, il faut des mois pour arriver à la manip qui satisfait à cette belle expression de la langue française qui dit que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.

Maintenant on y est.

Alors voilà comment ça marche. On veut toujours qu'un article soit publié dans la meilleure gazette possible, et surtout ne pas le brader dans une trop petite gazette. Alors la méthode, c'est de soumettre le plus haut possible et de laisser l'éditeur décider si il en veut ou pas. S'il n'en veut pas, on va voir ailleurs.

On connaît la règle, mais après 1, 2, 3, ... réjections, souvent sans ménagement et parfois avec des arguments totalement injustes, en gros, on s'en prend plein la gueule. Mais c'est normal, c'est le métier, alors sur Skype on continue à répondre "Oui, oui, tout va bien".

Néanmoins, c'est pas bon pour le moral ("Suis-je vraiment si mauvais?"). Alors cette fois-ci on va faire autrement. Ca part lundi chez l'éditeur du 'bon journal'. Je vous tiens au courant...

2 comments:

Tonio said...

Peut-être qu'après ton article la revue va augmenter ses points... Est-ce possible ou les valeurs des revues sont figées à jamais?

Anthony said...

L'impact factor des gazettes est calculé chaque année et dépend du nombre de citations au cours des 2 années précédentes.
Un journal de physique, Acta Crystallographica, est passé d'un impact factor de 2,051 en 2008 (càd au delà de la 2000ème position) à un impact factor de 49,926 (2ème position!!!) en 2009. Et celà grâce à un seul article qui a été cité plus de 6000 fois.
Après 2 ans, quand cet article miraculeux n'était plus comptablisé, l'impact factor est retombé à 2.